- C'est bon, ça commence à ressembler à la vraie vie . -

Je reviens .

De la chambre africaine pres de la place de la republique;la chambre fleurie du gite , celle ornementée  de beaufer, celle coquelicotée d'hier à celle de ce soir en tapisserie dans un grenier réamenagé; avec la hate de retrouver la mienne pour ces quelques jours d'avant mini-deménagement.

Je reviendrai.

J'écris plus à cause du temps; mais je ne travaille pas non plus, je ne sors pas tellment non plus.Je me disperse partout partout . Je finis même par m'agacer.J'ai fais des betises avec les inscriptions en prepa.Maintenant c'est la galere. Je vais aller faire des sourires pour essayer de me rattrapper.Internet de merde, "clic" de mes deux.Le mieux serait Strasbourg, le moyen mieux Michelet,le super-coup-de-bol-de-rattrapage Blaise,le pas mieux du tout la fac.J'avais cas faire attention entre "oui mais" et "non mais" entre le "conserve vos voeux suivants" et "annule vos voeux suivants". Je m'agace de ne pas stresser , de ne pas lire la paperasse correcement.Tout de suite l'attente elle n'est pas magnifique du tout , je la sent bien tient ma culpabilité celle de faire un choix qui supprime l'autre, l'infini de ma liberté. Ce qui me fait peur en moi c'est justement de ne pas avoir peur , d'aimer un peu le danger , de rechercher le risque.

J'attends toujours le "projet éducatif" de la colo .La aussi je sens qu'il va y avoir des embrouilles.Pourtant j'ai hate.Les vacances sont deja bien remplies concert ? anniversaire , anniversaire, cours pour Hugo , Sami , colo , boulot et réactivation neuronale. Presque ça m'éopuise d'avance meme si j'ai tres tres tres envie.

Point positif : j'ai des chaussures à talon gracieusement offertes "parce que la philosophie convertit même les plus irreductibles" dit Armance, j'ai de nouvelles frippes et des photos rigolotes , des livres de magie et du parfum  à la cerise.

Acheter des culootes petitbateau comme sij 'avais 4ans ; courir avec le charriot dansles allées, mentir à tout va , rigoler tres fort,être sure que l'on peut compter sur elles. Et le Zébullon qui crit au telephone tellement elle m'aime , tellemnt elle a peur pour moi .A cause des autres , à  cause de lui .Qu'elle le bousillera s'il se fout de ma gueule;Qu'elle a la hargne, que bientot elle assimilera puisque de toute façon "c'est un peu comme [son]beau-frere"; que les chemises roses c'est mieux , qu'on ne le congond plus avec le papier peint; que je ne suis pas raisonnable mais qu'il faut arreter les conneries pr se proteger.On va y reflechir. 

" Nous on est pas des cocottes on est des princesses"

C'est vrai que ça fait deux ans tout de même :)

"C'est pas nous qui marchons pas droit

 c'est le monde qui va de travers."

Eric n'est pas venu .Il avait sa mouchette à garder.Manon non plus. Sa mère l'a exilé chez mamy vers Paris. Avec la fratrie. Il n'y avait que Ma finalement. Et la quiche , les chips , les olives , le vin blanc et nos rires. Ils repeignent le Raymond's bar. C'est de plus en plus attrayant.C'est un camping d'interieur avec de la moquette bleue-EDF et des chaises pliantes en bois et le cellier plein de vaiselle disparate.Il y avait Cécile qui connaissait Taizé et la voisine des filles de Serge en prepa à Blaise. Et d'autres gens auxquels on n'a peu parlé. Il y avait aussi les gyrophares et les sirènes bleu-uniforme dans la rue.On a raccompagné Marion jsqu'à la rue Delarbre et puis nous aussi on est rentré.On ne sait pas couché; on a parlé longtemps de la fille Carotte et de plein d'autres choses.Ce matin nous ne sommes pas allé aux puces; nous avons mangé du gateau au chocolat avec du miel et du chocolat chaud ou du lait chocolaté à la place du déjeuner.Et puis je suis rentrée, du moins on m'a ramené. Mes mains sentent son parfum.

Je suis toute seule à la maison.

Finalement ils sont partis;c'est bien.

Des fois c'est éprouvant la vie.